COMPTE RENDU REUNIONS / RAPPORTS ACTIVITES

RAPPORT D'ACTIVITES DE COVIDEBA EN 2006

         Mars 2003 – Décembre 2006, le COVIDEBA s’impose comme l’acteur principal de l’édification du village BATACK à BABOUANTOU, ceci à travers ses réalisations, ses ambitions et le dévouement de ses dignes membres : des efforts méritants firent leur inspiration des :

1. infrastructures sociales (priorité des priorités) ;
2. apports financiers ;
3. projets en quête permanente de soutien de bonnes volontés.

I.EVALUATION DES PROJETS

Les actions premières de COVIDEBA s’inscrivent dans les infrastructures sociales dont l’objectif est de galvaniser la population vivant en très grande majorité hors du terroir, à revenir au bercail trouver un cadre de vie favorable à son plein épanouissement, et partant faire de Batack une entité socio économique forte et respectée.

Aussi, la grande marque du COVIDEBA est l’école primaire consacrée doublement par son inauguration en Décembre 2005sous le nom de l’Ecole des Parents de Batack au cours d’une cérémonie inédite, suivie le 18 juin 2006 d’une autre cérémonie pour la distribution des prix aux élèves et enseignants grâce à aux importants appuis matériel, financier et moral des amis, frères et autres sympathisants Batack (membres du COVIDEBA ou pas). Tout cela avec l’onction de la population locale qui a tenu à démontrer sa joie extrême devant cette œuvre qui lui profite au premier chef.

Et en récompense à cette noble réalisation, les pouvoirs publics, stimulateurs dès l’entame du projet, ont, à travers Madame La Ministre de l’Education de Base HAMAN ADAMA, érigé notre chef d’œuvre en école publique le 15.06. 2006 avec ouverture effective à la rentrée de Septembre 2006, le mois suivant a vu la désignation à travers la personne de YOUADJO David de son tout premier Directeur.

A ce jour, l’Ecole fonctionne avec quatre enseignants dont trois entièrement pris en charge par le COVIDEBA et compte 70 élèves. Elle jouit également d’un grand soutien des parents à travers l’APE que préside Mbeuh NGAHOCK TCHAMAKAM Jean et ce depuis Novembre 2006.

Autre actif, le Centre Multimédia attaché à l’Ecole est opérationnel depuis Décembre qui a vu le démarrage des cours d’informatique. Ledit centre qui est opérationnel au Solutré est doté de six postes de travail dont un serveur, de deux imprimantes, dotation du Président TCHAPA. L’ordinateur offert par l’Association DJA KEU des Etats-Unis attend l’électricité pour être installé à l’Ecole. L’enseignant d’informatique vient de Douala pour dispenser les cours les samedis par les soins du Président TCHAPA.

Plus que le statut désormais rassurant de l’école, objet de fierté de tout bon Batack, c’est le jardin public, gracieusement amenagé au centre, carrefour Batack, par le Président TCHAPA, qui constitue une autre attraction pour le visiteur désireux de se ressourcer sur les meilleures collines de cette contrée des hauts plateaux de l’Ouest Cameroun.

Cette consolidation des succès de 2005 trouve son essor dans le respect des engagements financiers assez satisfaisants pris par les membres.

         II.APPORTS FINANCIERS

Toutes les réalisations de COVIDEBA dès son lancement en Mars 2003, restent basées sur les contributions volontaires des membres qui ne rêvent que d’une chose aujourd’hui : placer Batack parmi les villages développés du Groupement Babouantou et d’ailleurs.

Aussi, chaque membre au cours de l’année, apporte sa contribution à travers un système de cotisation mensuelle définie à part égale, permettant à chacun de remplir ses obligations vis-à-vis de l’Association. D’autres membres se distinguent par des contributions supplémentaires en dons directs et/ou en investissements tels l’enveloppe de 40.000 frs de MONGOUE TCHOUAWOU, celle de 50.000 frs de TCHOUAWOU jean Daniel, celle de 50.000 frs de la famille MBEU WANSSEU. Les contributions exceptionnelles de Mekap NOUCTI, M. NEMGNE, M. NGANTIEU. L’aménagement du jardin public et l’extension du réseau d’adduction d’eau avec construction de bornes fontaines publiques et possibilité de branchement à travers l’Office de l’Eau et de l’Energie.

Ce mode de financement constitue à tout égard une assurance réelle de financement des projets à travers l’Association. Ce qui nous a valu l’accord de financement de la banque MC2 pour un montant de 4.000.000 frs dont le remboursement des traites aura pris l’essentiel des cotisations 2006, situation qui va continuer sous 2007.

Le détail des dons et autres contributions figure dans le rapport financier 2006.

III. PROJETS EN QUETE DE FINANCEMENT

Ce sont des projets relevant des infrastructures sociales à forte priorité :

1. la construction du Centre de Santé qui a déjà bénéficié de la pose de sa première pierre par le Sous Préfet de Bandja pour laquelle les travaux tardent à démarrer du fait que les populations locales s’étaient engagées à produire les pierres de la fondation
2. l’adduction d’eau dont le grand projet attend toujours de trouver le partenaire financier du côté de l’Europe. En attendant, nous saluons l’initiative du Président TCHAPA qui est entrain de mettre ses moyens personnels en jeu pour étendre l’adduction d’eau de son réseau et faire profiter au plus grand nombre soit à travers les bornes fontaines publiques, soit par des possibilités de branchement individuels. Tout compte fait, le salut viendra de notre grand projet qui permettra s’il se réalise de relancer la production agricole, de faire des cultures de contre saison pour améliorer le pouvoir économique de la population.
3. L’électrification de Batack qui attend toujours l’appui financier du CODEPOUANTOU pour la dotation d’un transformateur devant résoudre cet épineux problème, en attendant celui de l’extension à tout le village.

Tous ces différents projets et réalisations constitueront à n’en point douter des émulations aux investissements individuels en nette progression notamment :

1. la bretelle allant de chez NZENA à TCHOUAWOU Jean Daniel en passant par les concessions de TETIEUNA et Menta’ah NGANKAM, œuvre de la famille TATIEUNA.
2. De nombreuses résidences construites ou réamenagées par les élites depuis le lancement du COVIDEBA en 2003. LA population est en effet renforcée par la présence de gardiens, domestiques avec pour conséquence le recul des cambriolages.et de l’insécurité à la grande satisfaction de tous.

IV. MANQUEMENTS ET DIFFICULTES

Ici figurent l’ensemble des facteurs (attitudes, comportements et actions) qui empêchent d’avancer comme il se doit vers les objectifs fixés :

1. la forte opposition des TCHEUTCHOUA qui est passée de l’affrontement sur le terrain au Tribunal où de nombreux procès ont cours depuis 2005.
2. Le désistement de certains membres actifs à la première heure du COVIDEBA, avec une incidence réelle sur les cotisations et le remboursement des traites bancaires.

CONCLUSION

COVIDEBA, une fois de plus confirme ses ambitions eu égard aux énormes talents et ressources qu’elle dispose tant en hommes qu’en moyens d’intervention, ce qui lui vaut la séduction des bonnes volontés éprises de progrès.

Cependant, il nous faut, après les infrastructures sociales attaquer les secteurs générateurs de richesse afin de rentabiliser lesdites infrastructures. Aussi avons-nous besoin de partenaires d’appui vu le capital confiance que le COVIDEBA représente.